750 grammes
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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 21:55

Leccia, Yves Leccia, fait sur la parcelle d'E Croce un Patrimonio rouge d'une incroyable fraicheur pour une région si chaude que même les cailloux transpirent l'été.

Beaucoup de nielluciu. Un peu de grenache mais bien présent sur la légèreté du fruit.

L'ensemble est gourmand et bien en place, il en ressort une sensation de plaisir et de maitrisé.

C'est un conseil du caviste de TaïTaï, et quand je vous dis qu'il faut faire confiance à son caviste...

 

A chi hà pane e vinu po invità u so vicinu

(qui a du pain et du vin -surtout du comme cela !-peut inviter son voisin)



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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 17:38

La BD d'Etienne Davodeau retraçant une année de boulot de Richard Leroy en Coteaux du Layon trainait sur le bureau depuis cet hiver. Tout le monde en parlait cet hiver, j'avais envie de la lire une fois l'euphorie passée. Je l'ai commencé et fini en une seule fois, et j'ai soudain eu très soif. J'ai appelé deux ou trois potes pour savoir ou je pourrais  trouver des vins de Richard Leroy. Epuisé partout bien sur, déjà qu'avec 2 ha Leroy n'avait pas grand chose à vendre, mais avec la BD...

 

 

Je me suis cependant souvenu que mes confrères du Vin des Copains que je consulte fréquemment en avait trouvé à la Cave Delambre -ou Mi Fugue, Mi Raisin-, rue Delambre dans le 14 ème.

J'y file donc dard-dard ! L'endroit vend du vin comme on aime et des CD de musique classique. Beaucoup de références et une ambiance à la cool. On papote, et je pose la question pour les vins de Leroy :

"- Ouais, je crois qu'il m'en reste une à la cave, je vais te chercher cela"

Je repars aussi avec des Juras de Ganevat. Je résiste trois semaines, attendant une bonne occaze et n'en pouvant plus j'ouvre finalement la quille dans la soirée d'hier. Grosse émotion. Le chenin est tendu, minéral, sur des notes de fruits exubérants mais jamais grossiers. Le raisin est mur, le jus sapide. L'ensemble est long et extrêmement précis. Le contraire de la frime.

C'est jubilatoire. Ma plus grosse émotion en blanc en 2012 pour l'instant.

Dès demain j'appelle Mi-Fugue-Mi Raisin pour savoir si il a reçu les 2011 !

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 17:07

 

Les Cousins profitent d'une fenêtre météo pour rallier Paris à Loisail près de Mortagne au Perche en vélo. 160 kms et 6 heures plus tard, arrivés à bon port, il est temps de se restaurer.

 

Une attaque en règle de la terrine maison (by myself) avec le Brin De Chèvre de Puzelat, un menu pinaut enchanteur.

 

On porte l'estocade sur la terrine avec On est Sur le Sable de Laurent Lebled et Sébastien Bobinet qui s'y connait en carbo. On avait déjà parlé de Laurent Lebled avec un Ça C'est Bon 2011, certes moins sauvage que le 2010, mais qui envoyait tout de même. En tout cas le On est Sur le Sable est au top, le cabernet gazouille dru et renforce la sensation de fraicheur. C'est une friandise.

 

On termine notre frichti avec une Sierra du Sud 2010 de Gramenon.

 

Elegant et indompté, c'est notre dessert avant d'aller gouter au repos des bourricots, à peu près dans la même position que le personnage de  Tolmer sur la quille de On est Sur le Sable

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 11:15

Un héron survole un nid ou des oisillons affamés l'appelle :

-"tapon ! tapon !"

Il fait un second, puis un troisième tour, mais les oisillons continuent :

-"tapon ! tapon !"

Excédé, le héron se pose sur la branche qui soutient le nid, et d'un air sévère mais chantant il répond à l'appel des oisillons :

-"Non ! héron, petits, PAS tapon !

Dans notre boulimie de découverte des pineau d'aunis, nous avons eu la chance de rencontrer Christian Chaussard, artisan de la renaissance des pet'nat', président de l'A.V.N, et surtout vigneron passionné.

L'association des Vins Naturels

 

Après s'être fait déboulonner de Vouvray pour cause de "pensées différentes", le bonhomme est passé par la case enseignement à Amboise (quel bonheur d'avoir un prof capable de "dé-enseigner" pour "ré-apprendre" ) et la case conseil. En 2003 après avoir rencontré son épouse Nathalie à un mois d'un départ pour l'autre côté du monde, il s'installe à Néron puis à Marçon dans les coteaux du Loir. Personnage moteur dans le monde du vin "nature", admirateur de Jules Chauvet, partisan de la moindre intervention sur les vins, Christian Chaussard fait des vins sans concession avec un caractère aussi trempé que le sien.

Suite à un déclassement de ses vins et par ironie il créé le sympathique clown Patapon, mi clown, mi Dr Mabuse,  désormais fil rouge des cuvées "domaine". La prochaine fois que vous boirez une quille de Chau-Chau, examinez donc (à la loupe tout de même) les 5 filaments qui sortent de l'entonnoir qui sert de couvre-chef à Patatpon.

 

 

Patapon est tellement devenu l'emblême du domaine que lors d'une dégustation au Japon (70% de l'export du domaine qui lui même représente 60% des ventes, ils ont bien tout compris les japonais !), un ponte de la finance passionné de vin, très strict, s'est fait photographié avec Christian, un entonnoir sur la tête, entonnoir qu'il avait emmené spécialement pour la traditionnelle photo avec les vignerons venus présentés leurs vins.

Mais revenons aux pineau d'aunis, même si tout ce que nous avons gouté nous a beaucoup plus.

La cuvée Patapon justement, une quille qui pète sur les épices avec beaucoup de fraicheur. La couleur claire est conforme à ce que l'on s'attend en buvant ce cépage. La palette arômatique est complexe, loin d'être uniquement sur le poivre noir comme cela peut souvent être le cas. D'ailleurs cela ressemble peu aux autres pineau et c'est aussi ce qui nous plait.

 

On tempère notre avidité sur les pineau avec Cote d'Alerte, un pur côt hallucinant de souplesse, de fraicheur et de profondeur. Elevage de 18 mois pour magnifier les jus. Qui a dit que le côt donnait des vins rustiques ? Pas Chaussard en tout cas !

La meilleure pour la fin ? Oui, et vu le niveau de ce qui a précédé, on s'est fait mettre sur orbite. Les Mortiers 2009 (appelée la Dérobée en 2006 quand des gens mal intentionnés ont délesté Chaussard de la moitié de cette parcelle au petit matin, quille de collection !), c'est du pineau d'aunis "étoilé" ! Couleur sombre et dense, profondeur, une palette d'épices très large, une longueur très...longue, du fruit énorme, de la précision, un petit moment de bonheur. Cette parcelle de vieux pineau est vendangée très tard, il n'y a plus de feuille à ce moment là et les grappes sont toutes petites.

 

 

Absolument aucun soufre. D'après Christian le vin a une grosse capacité de garde, lors d'une récente verticale, c'est Mortiers 2002 qui est sorti.

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 11:10

La cuisine à le vent en poupe. Explosion des rayons livres de cuisine dans les librairies, cuisine-crochet à la téloche, et des Chefs décorés de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Les Chefs peuvent être de fantastiques artisans, sont ils pour autant des artistes ? Manger dans leurs restaurants, est-ce consommer de l'art ?

Le 11 avril, à 17h00, une brochette de Chefs dont Armand Arnal, Iñaki Aizpitarte, Alexandre Gauthier recevront l'insigne de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres (c'est prévu sur le site officiel de l'agenda du Ministre).

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 10:11

On avait dit à Philippe de la Quincave que l'on aurait aimé quelque chose qui sortirait de l'ordinaire et, connaissant son gout, des vins qu'il défendait.

Il a alors ouvert Brin Le Brin de Chèvre 2010, un menu pineau en appellation Touraine.

Le menu pineau -que l'on goutait pour la première fois- est un cépage peu productif, tardif et fragile. Pour donner le meilleur de lui même il doit être vendangé mur. Autant dire que pour toutes ces raisons il a été abandonné et arraché. Thierry Puzelat s'en occupe bien de ses menu pineau. Passé les aromes fermentaires juste après l'ouverture (qui ne nous dérangent pas plus que cela, le vin évoluant après carafage), on a donc pu boire un vin très fin, très aromatique, précis et avec beaucoup d'amplitude. Il y a de la tension et le vin est sapide. C'était au top avec les chèvres sec de chez Alleosse.

 

Pendant des années Paris a boudé les Saumur Champigny. Quand on goute Ruben de Sébastien Bobinet on ne comprend pas pourquoi ?

Ce cabernet franc super souple est explosif sur les épices, fluide et dense. une t'ite merveille de précision avec un gros coefficient de buvabilité.

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 08:07

Beaucoup de monde à la dégustation en passe de devenir mensuelle organisée par Le Fumoir et, La Gazzetta qui jouait à domicile dans le 12ème près d'Aligre. On y goutait des vins de "printemps" tout en mangeant quelques snacks préparés par l'équipe de Petter Nilson : chips de panais, craquelin de boudin, poireaux grillés, pop corn de tourteaux, sablés aux algues wakamé, les gourmandises sucrées de Maria José, un peu de charcuterie d'Espagne en provenance de Trevelez en Andalousie (tiens, c'est à côté du Domaine Barranco Oscuro dont on pouvait gouter les syrahs qui poussent à plus de 1000 mètres) et des fromages de chez Alleosse.

 

Didier devenu fan de Chenin oxydatif et Julien plutot ... Conte de Floris ce samedi là

 

On commença donc à gouter le rosé Pink Fluid de la Grange aux Belles, grolleau et gamay, très plaisant, frais, plus profond et moins rock'n'roll que le nom pourrait laisser croire. Toujours précis.

Rico du Fumoir continuait à s'occuper de nous avec la cuvée "mise de printemps" de Josmeyer en Alsace. Du pinot blanc qui gazouille, simple et de bon gout.

 

Sur notre droite on sent que ça cause. On s'approche. Effectivement, à cette table on goute du chenin de Loire avec la très jolie cuvée de La Grange aux Belles, Fragile 2010. Un flacon porté par une acidité et une minéralité d'une grande pureté. Il y a chez les garçons de ce domaine une joyeuse épure dans toute leurs cuvées.

 

Juste derrière on goute des chenins de ...catalogne sud, dans la province de Tarragona en Espagne, la cuvée Els Bassots de Joan Ramon Escoda. Des chenins en macération (courte, environ une semaine). Le vin développe des arômes sur l'oxydatif. Les avis des dégustateurs sont partagés, un peu surpris en découvrant ce type de vin. La réaction qui revient souvent est : "je ne sais pas si j'aime...". In fine ce fut le vin qui eut le plus de succès.

 

Pour repartir sur les rouges, on passe par la case Pet'Nat'. Une superble limonade de Magali Terrier sur des carignans du Domaine des Deux Anes en Corbières. C'est joyeux, festif, totalement glouglou et précis.

Puisque l'on parle de précision, voilà que l'on goute la cuvée Première Vendange de Marionnet. Une cuvée en carbo sur des gamays préphyloxériques totalement vinifié sans soufre et ce, depuis longtemps. Le père de Jean-Sébastien tentait déjà ce genre d'expérience il y a une trentaine d'année. C'est hyper maitrisé, avec une texture soyeuse et de la profondeur. Pas forcément évident d'y déceler une carbo. Cette quille au fort coefficient de picolabilité fait son effet. Maurice Rozy, qui a fait le dessin sur les t-shirt pour cette dégustation est du même avis que nous sur la première vendange de Marionnet. Ce Monsieur qui fut Directeur Artistique du journal de Spirou de 1956 à 1971 s'y entend en nectar autant qu'en crobard et il illustre merveilleusement l'univers du vin avec un trait plein d'humour, de tendresse et d'espièglerie.

 

Le t-shirt de la Dégustation illustré par Maurice Rozy

 

Autre vin étonnant de la dégustation du jour, le R.A.S du Mas des Caprices à Leucate. Pierre et Mireille Mann sont toux deux enfants de vignerons alsaciens. Ne voulant pas forcément tombé dans les foudres, ils se sont occupé des chambres d'hotes du Domaine parental, Mireille pour la partie hotelerie et Pierre aux fourneaux. Avec l'arrivée des enfants, ils ont obliqués vers le nord pour tenir un bar à vin. Puis, une opportunité incroyable et ils ont dit oui pour ce domaine en Corbières à Leucate. Et bien leur en a pris ! Ils y produisent des vins un peu à l'alsacienne, j'entends par là qu'ils sont à l'écoute des disparités géologiques et qu'ils essaient de les mettre en avant à travers leurs cuvées parcellaires. Ajoutez y de la fraicheur, une extrême précision à la vigne comme à la cave et un brin d'expérimentation pour toujours tenter d'améliorer les vins, voilà à notre avis ce qui qualifie le travail de Pierre et Mireille.

Revenons à R.A.S pour Rouge A Siroter (ou comme Racé, Avenant et Suave). Grenache, carignan et mourvèdre en vinification "millefeuille" et macération de 8 jours.



Enorme coefficient de buvabilité. Du fruit et de la fraicheur. Un canon de copains, mais pas les "bois sans soif", plutot pour les "seigneurs de la boisson" (un singe en hiver).

Théo Milan venu en voisin en profite pour nous donner quelques explications techniques sur les différents types de vinification. Avouez qu'il y a pire comme conférencier ! Surtout que pour notre plaisir il a amené une bouteille de Bourgueil  Illumination de Herlin


Théo à la manoeuvre sur ce qu'est une carbo


Rico nous interpelle. Il a sorti des Hautes Cotes de Nuits d'Emmanuel Giboulot. Un pinot noir, qui grâce à sa fraicheur semble léger. Le vin, bien que facilement abordable est agréablement complexe. Une acidité bienveillante porte les arômes du pinot. C'est très élégant. Il y a des rencontres qu'on ne refusent pas.

 

Un peu fatigués, on arrive au bout du comptoir ou Marco à sorti l'artillerie lourde. Il nous propose de se faire la bouche avec un blanc, le Blanc Nature 2010 de Conte de Floris. Marsanne, carignan blanc, un chouilla de grenache blanc et de terret bourret. Incroyable de trouver une telle fraicheur dans cette région. Le vin est fluide, puissant, sur du  fruit et de la minéralité. Sur que à l'aveugle, cette quille peut provoquer beaucoup d'étonnement.

A peine le temps de souffler et Marco nous a déjà servi avec la cuvée vielles vignes de Fréderic Rivaton à Latour de France. On a déjà un a priori positif car on trouve que c'est bien de défendre les vins du Roussillon. Là, on est sur des vignes de carignan, grenache et syrah âgées de 60 à 100 ans. Le vin est superbe, alliant l'énergie et les épices du carignan et le fruit du grenache. Ce n'est jamais lourd en bouche, bien au contraire. Le vin est dense et profond avec beaucoup de fraicheur. Est ce du aux terroirs de schistes et de grès exposé plutot vers l'est ?  Surement !

Mais la touche Fréderic Rivaton est là ! Ce garçon de l'est de la France à fait sien ce terroir du sud. Grande quille !

 

Joao & Rico

Voila une belle dégustation, variée, beaucoup de découvertes, de choses étonnantes.

Vers 19h00, au moment de saluer l'équipe, Rico nous dit : "vous ne voulez pas boire un coup avant de partir ?". Et le voilà, alliant le geste à la parole, qui nous sort un magnum de Nedjma 09 de Gilles Azzoni pour prendre ....l'apéro et finir la charcuterie et les pop corn aux tourteaux. Le samedi après-midi, on ne s'ennuie pas à la Gazzetta !

On ouvrira d'autres quilles dans la soirée, mais cela fera l'objet (peut-etre) d'un autre billet...

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 14:26

Sur le Vin Des Cousins on peut envoyer la photo de sa bouille avec sa bouteille de vin préférée du moment. C'est ce que l'on appelle une "Boutronche".

Mais là, ce n'en est pas une.

Je ne sais pas pour le vin, mais on aurait pu penser que la "vigneronne" méritait mieux. En même temps elle à l'air consentante.

A quand Olivier Cousin en calbard pour vanter le Yamag ?

Michel Gendrier en peau de bête pour faire la retape du Cour-Cheverny ?

Que les vignerons continuent à faire du vin, et que les actrices actent.

Non mais ... !

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:35

Théo que le M.G.O (Milan Grand Ordinaire) fait rêver !

 

et Ariane, subjuguée par les Cocalières de Sylvain Fadat du Domaine d'Aupilhac.

Et toutes les autres ici.

Envoyez les votres

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:31

Demain samedi 31 mars, de 16h à 19h, Rico et Quentin du Fumoir et Eric, Marco et Joao de la Gazzetta font gouter les vins que l'on retrouvera pour les cartes de printemps des Chefs Suédois Henril Andersson au Fumoir et Petter Nilsson à la Gazzetta.

 

Entrée libre, grignotage assuré et possibilité d'acheter les vins au prix "caviste"

 

La Gazzetta 29, rue de Cotte 75012 Paris M° Ledru-Rollin (ligne 8)



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