750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 16:47

Mercredi matin nous avons eu la visite de l'Ami Fred, "marchand de plaisir", un des plus grands connaisseurs des vins de sa région - le Lnaguedoc et le Roussillon.

Il avait avec lui 4 quilles. Fred est l'équivalent un photographe en argentique : pas besoin de faire 1000 phtos pour sélectionner la bonne comme c'est possible avec les appareils photos numériques. Il faut juste amener la quille juste. Et ce fut fait.

Si Mas Canaille sur le fruit, fluide et totalement glou-glou portait bien son nom, la cuvée Raisin Volé du Clos Cazalet, bien que très facile à boire était plus sur le rustique (et c'est une qualité dans ce cas).

 

Pierre Plantée du Domaine des Eminades était toujours aussi bien, mais le "cliché" du jour, celui qui fit la une de notre mercredi midi, ce fut incontestablement la cuvée Syrah Noir de Conte de Floris. Une 'tite bombe, avec une texture flatteuse et élégante, une palette aromatique fine, chic et nonchalante, du velours quoi !

 

Un recto/verso de la dégustation

fred recto verso

 

 

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 17:11

Le divorce entre les Ambassadeurs et les Ferrero Roche D'or vient d'être entériné. Et c'est grâce à la coopération de  Marc Barriot du Clos de l'Origine et de Gunnar Lund de l'Ambassade de Suède à Paris que désormais le corps diplomatique aura a coeur de défendre la production française de qualité !

 

En effet son Excellence a virer les Roche d'Or de son univers au profit de la Soif De Plaisir 2012 lors du déjeuner de fin d'Année de l'équipe de l'Ambassade à La Gazzetta.

 

Vive la Suède, Vive la France et Vive La Soif !

 

Automne-2013 1844

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 17:45

Ma tante qui est coiffeuse, a une cliente qui connait les bons coins à Cèpes des Forêts de Marly et de Saint Germain (à moins de 20 bornes de Paname).

L'autre jour elle m'appelle :

-" Allo mon neveu préféré ? C'est Tata ! dis moi, si cela t'intéresse j'ai un petit kilo de champignons déjà brossés à 10 € ?"

 

Rammasés le samedi après midi, les bolletus ont fini avec des gnocchis de pomme de terre ratte le dimanche midi, après avoir été sautés avec un peu d'ail et de persil.

 

Automne-2013 1648

 

C'était pas mal du tout, mais y'a quand même Gustavo qu'a trouvé un truc à dire du genre :

- "je trouve que les cèpes de Pologne ont quand même moins de gout que des bons cèpes de chez nous..."

 

Je lui ai alors servi un grand verre de Ptit Barriot du Clot de l'Origine en Roussillon en lui disant de boire un coup car :

Petit un : ce sera très bon avec les cèpes de la forêt de Marly Le Roi - EN FRANCE- ! Mossieu Gustavo ! Pas besoin d'être en province pour consommer "local".

Petit deux : pendant le temps ou il boira, il aura la bouche prise et cela lui évitera de dire des bêtises grosses comme lui !

 

Non mais !

Partager cet article
Repost0
24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:48

Ce dimanche soir, on a fabriqué un frichti avec les restes.

En deux temps-trois mouvements la pâte à ravioles était faite (200 grs de farine, 50 grs de semoule, 5 jaunes, sel, eau).

Dans le même temps on a fait une farce avec les restes : ricotta, pécorino, câpres de Pantelleria.

Et hop ! voilà des ravioles au pecorino. Un petit passage dans le beurre noisette-ail-sauge.

 

printemps-2013 0661

 

 

Du coup on ouvre une bouteille d'Original de Marc Barriot du Clot de L'Origine.

 

printemps-2013 0665

 

 

Un Maccabeu, très sudiste bien sur, des vignes de 1903 en petits rendements sur des schistes, minéral et fruité. Tip-top avec les ravioles.

 

Vivement dimanche !

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:12

Vous connaissez notre attirance pour les vins oxydatifs. Depuis quelques temps, nous avons un peu délaissé le Xéres, (à part peut être celui du Cousin) pour son alter ego catalan, le Rancio et plus précisément ceux de Brigitte et Jean-Hubert du Domaine de Rancy à Latour De France, ainsi que celui du Domaine des Schistes à Estagel.

 

 

Hommage leur est rendu dans le Hors Série de décembre de la revue "Terre de Vins", ce n'est que justice pour ces vins portés par des passionnés, amoureux de leur terroirs et de leurs cépages, symbole de ce que la région peut produire comme -méconnus- mais fantastiques bouteilles.

Les grenaches blancs et le Maccabeu ont une singularité, soyons prosélytes !

 

Photos © Terre de vin décembre 12
Partager cet article
Repost0
7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 10:50

Les aficionados le savent, les places dans les arènes sont plus couteuses à l'ombre qu'au soleil.

Nous voila avec un vigneron qui travaille dans l'ombre pour produire des vins du soleil. Il bosse intelligemment et dans la solidarité avec ses potes vignerons (Marc Barriot entre autres du Clot de l'Origine), en mutualisant certains outils ou certaines tâches.

Il faut absolument le mettre dans la lumière tellement ce qu'il fait est bon.

Après être passé par la case architecture, puis hôtellerie low cost, Christophe Guittet, fan de bouffe hésitait : le solide ou le liquide ?

Ce fut le liquide quand en arrivant à Tautavel dans la Vallée de l'Agly il a créé en 2003 le Domaine Ombres et Lumières.

Dans cette magnifique vallée où même les cailloux transpirent l'été, Christophe nous fabrique des vins sur le fruit et la fraicheur. On a adoré son 100% Maccabeu (tiré sur fut, cela explique l'unique présence de la contre-étiquette) , le Mac a Bu.

Dans le registre carbo de carignan, le Car Aimant qui passe un peu de temps en élevage pour prendre un peu de profondeur est une réussite, du fruit, de la fraicheur et l'énergie du carignan.

Mais là ou Christophe est devenu célèbre (auprès de nous) c'est quand il joue au professeur Nimbus sur ses oxydatifs : des petites bombes ! L'ox-idée(s) sur du grenache blanc vieilli sur la terrasse de toit de la "casa". Topisssime ! sur les agrumes, le confit, mais aussi une explosion d'épices, et toujours la fraicheur qui lui donne une grande buvabilité. Soleil de Midi, avec un coté pomme cuite, amande, et un coté floral joue dans la même cour d'équilibre élégant.

Avec des grenaches noirs, c'est Sakura, (un Maury qui n'en a pas le nom) qui nous bluffent par sa...fraicheur. Du fruit bien sur, mais pas sur le surconfit. On pense évidemment aux accords classiques style chocolat amer, Roquefort. Mais cette quille se suffit également à elle même.

Sacrée rencontre !

 

Pour les parigots, ses vins sont distribués à Mi-Fugue, Mi-Raisin, rue Delambre dans le 14ème

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 17:41

Avec un arrière-arrière grand oncle poète et voyageur (Jose Maria De Heredia, espagnol élevé  à Cuba et ayant finit ses étude à Paris), Emile ne pouvait pas rester sur un seul Domaine en Coteaux du Vendomois, d'autant plus qu'il lui était administrativement impossible d'agrandir son Domaine de Montrieux. Qu'à cela ne tienne, en 2005 le voilà parti dans l'Hérault pour reprendre un domaine de vignes de plus de cinquante ans plantées sur un joli terroir aux sols divers.

A Aspiran, Emile bosse les cépages endémiques avec des macérations assez longues. Cela fait tendre les vins vers la fraicheur et la profondeur.

C'est cela qui nous a scotché sur ce G du Sud (grenache du sud par opposition au G de Loire pour le Gamay).

 

 

Difficile de reconnaitre le grenache : du fruit bien mur certes, mais aucune pesanteur. C'est frais et moins facile que cela n'y parait. La quille a été torpillée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il faisait pourtant chaud, ce qui nous laisse penser que Emile Heredia nous a fabriqué un "grenache d'été". Gros coefficient de picolabilité !

Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 13:06

La première fois que j'ai acheté du vin en "cartons", c'est à dire avec l'idée de le garder dans ma petite cave et de le voir évoluer, de le ranger, de le déplacer, d'en ouvrir une bouteille de temps en temps, ce fut des vins de Sylvain Fadat du Domaine d'Aupilhac à Montpeyroux, des Cocalières rouges et blancs.

Les Cocalières Blanc

Quelques années auparavant Alain nous avait initiés au vin. C'est par l'intermédiaire de Danièle Gérault qu'il avait lui même découvert les vins de Sylvain Fadat (fadat : touché par les fées en langue d'Oc), et c'est vrai qu'il y a quinze ans, le travail des sols que pratiquait Sylvain avec animal et charrue le faisait passer auprès de ses collègues pour ... disons charitablement, un hurluberlu.

Alain avait tout de suite adoré les vins de Sylvain. Il tenait des propos dithyrambiques à son sujet (chose rare, seul Sylvain Fadat et André Ostertag avaient eu droit à cet engouement sans borne).

Il nous disait que cet homme était entrain de révolutioner le Languedoc et qu'il entrainerait à sa suite de nombreux jeunes vignerons qui remettront à sa juste place cette région vinicole qui allait se montrer haut et fort dans les années à venir.

Mais Alain n'a jamais pu rencontrer Sylvain.

C'est souvent que nous parlons de Daniele à Ariane, les femmes dans le monde du vin parisien ne sont pas nombreuses. Aujourd'hui, grosse dégustation à la cave du Fumoir chez Rico. Beaucoup de bonnes choses présentés par des garçons. Ariane écoute patiemment, elle parait presque intimidée (est-ce possible ?). La table se vide, et là, arrivent par surprise Danièle Gérault et ... Sylvain Fadat. Présentation rapide, ça matche tout de suite entre les deux filles, elles se reconnaissent comme étant de de la même trempe. On goute les vins de Sylvain. Lou Maset, l'Aupilhac Rouge, les Cocalières, le terroir qui faisait rêver Sylvain et qu'il a fini par pouvoir sublimer, La Boda, et une cuvée rare, le Clos. Tout est très bon, très équilibré, vinifié avec une extrême précision, et l'on sent que le plus grand soin est apporté à toutes les étapes de la vignes à la bouteille. On a tout aimé, mais nous avons eu une tendresse particulière pour l'Aupilhac rouge, le pur carignan du Domaine.

Danièle et Sylvain

A ses débuts, Sylvain nous raconte que le vin plaisait aux dégustateurs, mais dès qu'ils apprenaient que le cépage était le carignan, leur avis positif baissait brutalement. On ne peut pas lutter contre les préjugés ? Et bien si, avec des convictions, car Sylvain, lui croyait dans ses carignans plantés sud qui alliaient équilibre du degré et maturité phénolique. Ce carignan est énergique, soyeux, profond et élégant. La grande classe !

Ce qui fit dire à Danièle que si ce cépage a pu avoir mauvaise presse c'était que  "les carignans n'ont pas toujours eu les vignerons qu'ils méritaient".

Sylvain Fadat est conscient de ce qu'il a apporté à sa région, mais est en constante recherche pour améliorer la compréhension de ses terres, des phénomènes climatiques, météorologiques, en fait, de tous les éléments qui lui permettraient d'améliorer encore ses vins. Extraordinaire modestie dans ses explications et la présentation de ses cuvées.

Cela fait un moment que l'on essayait d'expliquer -assez vainement- à Ariane pourquoi nous avions une préférence pour les vins "natures". Sylvain Fadat a réussi.

Alain n'avait jamais rencontré Sylvain Fadat. Nous si.

Alain avait bougrement raison, il y a quinze ans on buvait déjà les vins d'un grand Monsieur.

Partager cet article
Repost0
29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 17:17

Voilà bien un moment que j’avais pensé ramener deux bouteilles du domaine Gauby chez mes grands-parents, lieu d’adoration de la gastronomie française. Mais dans cette famille où l’on a été élevé avec de grands crus bordelais « l’époque ou on faisait encore du vrai bordeaux » comme disait mon grand-père, il était difficile de mettre à table des régions du sud. Il faut dire que j’avais en face de moi des personnages hauts en couleurs qui ont inculqué en moi cette magnifique qualité qu’est la gourmandise ! Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos bouteilles.

Noel 2011, je franchis le cap. Départ de Paris : dans les valises se sont glissées un Muntada et un Coume Gineste de 2008 de Gérard Gauby. Bien sur ces pauvres bouteilles esseulées ont emporté avec elles des truffes Mogador de chez Pierre Hermé et bien sur, bien sur, une montagne de macarons, tous aussi colorés et pailletés les uns que les autres du même pâtissier gourmand !!!

Nous voici donc à table, à LA table, déjeuner de Noel donc, ou la nappe a disparu sous le service en argenterie, les verres « pour les grandes occasions », les assiettes du même acabit, les papiers cadeaux, les amuses bouches de ma grand-mère et et et… un Coume Gineste carafé depuis 2 heures déjà. Je vois déjà l’œil avisé de mon grand-père, aussi curieux et gourmand que moi (oui, l’éducation a bien fonctionnée) sur cette carafe à la robe paille, brillante. Il est temps de le servir. Et là, la magie opère…

Nous voici tous transportés à côté de Calce, autour des sources, au fond des vallons inaccessibles, sur les petits chemins de genêts et les vignes éparses. Le vin dégage des arômes de fruits frais, d’ananas, d’agrumes confits et même quelques notes de miel. En bouche, une finesse, une élégance, une recherche de la perfection. Un équilibre parfait, avec une belle minéralité qui se termine par une très légère amertume. On ne voyage pas seulement dans cette région des côtes catalanes, on voyage aussi dans le temps. Ma grand-mère a un souvenir immédiat qui lui revient, 50 ans auparavant, du vin de son grand-père à elle, qui travaillait sa vigne sans engrais, sans produits chimiques, à la « va comme j’te pousse » plus précisément. Je n’ai encore jamais dégusté un vin aussi sublime que celui-ci, qui me marque autant.

La table est unanime, le vigneron travaille avec une haute exigence ses vins qui du coup, le sont tout autant. Le déjeuner continue, nous voici arrivés au plat.

Je ne suis déjà plus sur d’avoir très faim et pourtant l’agneau de lait à la truffe appelle à se damner… tant pis, qu’il en soit ainsi !

Les petits chaussons aux marrons courent sur la table et se jettent dans nos assiettes. Nous voici arrivés au moment de déguster la Muntada 2008, qui patiente sagement depuis 4 heures dans sa carafe.

Cet assemblage de cépages (Grenache noir et Carignan vieux de 120 ans) nous fait déjà rêver. Il présente une robe concentrée, cerise, un peu austère, qui laisse présager de bons augures. Le nez est minéral, frais et en bouche, immédiatement, une chair monumentale, encore un petit peu rêche ; une puissance contenue avec une bonne longueur. Un vin qui d’après les aînés mérite encore quelques années de garde pour que les tanins se fondent encore et deviennent plus soyeux. Bref, un sans faute pour ce grand domaine. Un vigneron qui a su mettre tout le monde d’accord : voilà bien longtemps que nous n’avions pas déguster d’aussi belles choses.

Ravi, j’interrogeais alors mon grand-père, fier d’avoir surpris ce grand homme et son palais gustatif avec des vins du Roussillon ! J’eu alors droit à : « il faut parfois savoir mettre de l’eau dans son vin Môssieu », avec un grand sourire complice… Merci Gérard Gauby !

Partager cet article
Repost0
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 11:52

A peine rentrés dans les Greniers Saint-Jean -une ancienne halle au grain-, à peine installés à la table 115, et déjà la beigne sur la sélection de vignerons opérée par Nicolas Joly de La Coulée de Serrant.

 

Domaine Nivet-Galinier

Greniers-2012 3206

Attention, présence de vins d'un grand vinificateur !

David Nivet, dans le rôle du vigneron catalan taiseux, surement plus à son aise dans ses 7 ha de vignes en Vallée d'Aspre que derrière sa table de dégustation nous fait goûter son Maccabeu 08. Mise sur orbite immédiate, le vin est fruité, gras,  mais extrêmement frais et minéral, très élégant avec une petite note oxydative.

On retrouve avec plaisir Jean-Luc Pirié, grand spécialiste des vins d'Espagne, qui est l'agent de David. Le toulousain est aussi loquace que le catalan est taiseux.

Seconde beigne, le rouge 07 en Cote du Roussillon Vallée d'Aspre. Il faut dire qu'avec Rico nous aimons beaucoup le grenache et le carignan, et pour le coup, là c'en est de très bons. Soyeux, fruité mais jamais lourd, fondu, souple. Confituré mais toujours fin. On sent que les raisins ont été chouchoutés.

 

Le Catalan et le Toulousain

Greniers-2012 3207

Les rendements sont minuscules comme ce qui se fait dans la région chez les vignerons qui bossent proprement, entre 8 et 15 hl selon les années.

David Nivet est un discret mais très inspiré vinificateur, passionné par la nature, et c'est ce que l'on retrouve dans ses vins.

 

Domaine Nivet-Galinier

http://nivet-galinier.over-blog.com

Partager cet article
Repost0