750 grammes
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 17:28

Le printemps à la Gazzetta fait la part belle aux blancs de macération. 3 nouveaux viennent rejoindre Lamoresca.

 

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Un classqiue du genre de La Stoppa, L'Ageno en Emile. Ortugo, Trebbiano et Malvasia. Macération de 30 jours.

C'est fin, légèrement salin. On a l'impression de boire une "brioche" avec des fruits confits.

 

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Ancien collaborateur de Josko Gravner dans le Frioul, Damijan Podversic fait un vin "orange" de Ribolla Gialla qui macère 20 mois. C'est à tomber par terre avec un provolone. Une nouvelle gamme d'arôme se découvre sur ce type de vinification.

C'est incroyable de densité sans jamais être lassant.

 

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Et pour finir, notre chouchou du moment, un des quatres vignerons "résistants" du nouveau film de Jonhatan Nossiter "Natural Resistance", Corrado Dottori, de la Distesa et sa cuvée Nur.

 

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Trebbiano, Malvasia et Verdicchio produits en petits rendements (30 hl/ha) sur une seule parcelle protégée des vents dominants. Macération courte (10 jours).

Nous l'avons gouté sur un risotto au vieux parmesan et c'était à se damner !

 

 

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Corradori et Florent son agent parisien

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 16:47

Aujourd'hui, notre ami Stefano, dirigeant historique et légendaire du non moins légendaire club de FantaCalcio Mortadella United fête ses 45 ans.

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Stefano, après une vie plus "aventureuse", est devenu un grand sportif. Il ne boit donc presque plus...

Comme avec Rico, on connait peu et mal les vins italiens, en ce froid après-midi de novembre, on a décidé de fêter à notre manière l'anniversaire de Stefano et aussi de boire un peu pour lui. Boire pour se souvenir du temps ou les Fofi's Fratelli fêtaient la fin de saison fantacalcique en se "payant" au comptoir du China-Club sous un flot de vannes inninterrompu le dirigeant du Rocinha Football Club. Comme si arriver encore dernier du championnat n'était pas déjà suffisament humiliant en soi.

 

Bref, jusqu'à alors, le Lambrusco n'évoquait pour nous qu'un vin pétillant moins que moyen, servi dans des pizzerias du même acabit.

Et puis, nous avons gouté ce Lambrusco de la maison Ca de Noci, la cuvée SottoBosco ! C'était comme découvrir un Champagne de Selosse après n'avoir gouté que du Vranken.

 

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Ce Lambrusco d'Emilie (région de plaine fertile du Pô s'étendant quasiment de l'Adriatique au Golfe de Gênes au nord de la Toscane) nous a mis dans sa poche en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! passement de jambes, roulette et débordement ! A ce moment de la journée on était bolognais et parmesan, on ne jurait que par Babiany et Laxalt, des centrocampista de première catégorie !

 

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3 cépages : grasparossa, malbo gentile, sgavetta, lambrusco di monterico , macération de 8-12 jours, 20 mg max. de soufre en libre, 4000 bouteilles par an.

C'est frais, sur la cerise, ça gazouille comme il faut, c'est digeste et ça a un sacré coefficient de picolabiité.

Et en plus, c'est pas un vrai Lambrusco car ce n'est pas produit sur l'aire d'appelation controlée. Mais là, on s'en fout tellement c'est bon !

Nous qui n'y connaissions rien, on s'est mis à parler football et serie A italienne.

 

Sur notre lancée nous voilà parti en Sicile, près de Syracuse, où des jeunes producteurs d'huile d'olive ont commencé à exploiter - un peu par hasard -, les vignes de malvoisie, roussane et vermentino qu'ils avaient sur leur parcelles.

 

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Bien leur en a pris, car ce blanc, Lamoresca, est d'une classe toute Viscontienne. Sur que Don Fabrizio devait en avoir quelques litres en reserve dans la cave de sa résidence d'été à Donnafugata, histoire de recevoir comme il se doit cet autre fantastique Centrocampista qu'est Almiron durant la trêve estivale.

 

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Puis c'est avec un grand plaisir que nous avons regouté I Masieri d'Angiolino Maule. Toujours aussi simplement bon.

 

Automne-2013 1790

 

Et enfin, notre nouveau coup de coeur, les blancs de macération, et en l'occurence, retour en Emilie-Romagne pour la cuvée Notte Di Luna.

Malvoisie, muscat et Spergola, 10 jours de macération, 12 mois d'élevage pour 2000 bouteilles produites. un vin orangé avec un gout nouveau pour nous.

 

Capture d’écran 2013-11-15 à 17.27.29

 

C'est blanc, frais, tendu, aromatique et tannique. A la fois et successivement.

Quand c'est équilibré -comme c'est le cas ici-, c'est un régal pour les yeux et le palais.

 

Forza Italia ! et bon anniversaire Stefano !

 

* les images de la maison Ca De Noci viennent du site du producteur.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 17:58

Jeudi dernier, Alexandros, dealer parisien d'olives de Kalamata nous a présenté un jeune vigneron franco-grec qui se lance dans le traffic de pinards helleniques.

Un feu d'artifice, l'Iliade et l'Odysée en une après-midi.

Voyez un peu : Efranor coteaux d'Ainos 2012, à base de moscatelle, frais et épicé, un Roditis Pella, plus gras et plus rond, un superbe Metagitnion de couleur orangé à base de costylidi, légèrement oxydatif, léger, très pur avec une salinité en fin de bouche qui donne envie d'en reboire.

 

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Puis un vin assez puissant de Santorin avec une jolie salinité également : l'Assyrtico

Un top : le Xinomavro nature qui joue dans la cour d'un très bon pinot noir de Bourgogne.

 

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Orgion, une quille à base de Mavrodaphne, où un élevage encore présent masquait un jus que l'on soupconne d'être très interessant.

Puis Sclavus, un vin doux avec 80 grs de résiduel et une palette aromatique délirante et acidulée. Et pour continuer dans les doux, un Voudomato, issu d'un cépage rare de Santorin à la couleur noire profonde, couleur café, et qui dispense une étonnante sensation de fraicheur malgré ses 300 grammes de résiduel (cela serait du a une brume marine épaisse en aout qui calme la chaleur du jour en envellopant les vignes).

 

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Mais la révélation du jour, ce fut une eau ! oui, une eau aromatisé a la Mastiqua. La Mastiqua est une résine récoltée depuis des siècles à sur l'ile de Chios et seulement là (des essais de replantage d'arbustes sur des latitudes identiques ont toujours échoués).

Dévolue pendant des années à la pharmacopée locale ainsi qu'à la confiserie, la Mastiqua a trouvé une nouvelle vie grâce cette eau gazeuse aromatisée naturellement avec la fameuse résine.

 

C'est très frais sur des notes sylvestre légères. C'est revigorant. Impeccable en fin de repas.

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 19:30

Ça goute un peu comme un grenache.

Ça a l'énergie du carignan.

Ça doit bien faire ses 14,5° déclaré.

Un vin du Roussillon non ?

Et bien NON ! c'est un merlot d'Angiolino Maule, domaine La Biancara, près de Vérone.

Aucune idée que le merlot pouvait donner cela en petits rendements sur des sols volcaniques, c'est sublime, fin, fruité, élégant et frais malgré les watts.

 

 

Il faut dire qu'Angiolino Maule,  figure de proue du vin nature en Italie qui se définit lui même comme un paysan qui "cherche", ancien collaborateur de Josko Gravner, s'y entend pour produire des vins simples, purs, droits et sans concession.

 

Et quand en plus on le goute avec les explications du fiston...

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 15:23

On s'est croisé plusieurs fois dans l'année écoulée. On a déjà dit le bien que l'on pensait du boulot des Bongiraud ici lors des Vendredis du Vin #42. Si tout goute très bien, de l'Obecanje (la promesse) sur des gamay manchot petit grain au Poema (issu de Riesling, Tamjanika blanc, Muscat Ottonel Gracevina), blanc iodé, minéral et énergique, le vin qui nous a bluffé y compris Marco (voir ici et naviguez jusqu'à Marco), d'habitude revêche aux vins "exotiques", c'est le Tajna (le secret en serbe). Du cabernet sauvignon vinifié  et élevé à la bourguignonne. Un fruit énorme provenant de raisins arrivés doucement mais pleinement à maturité, une présence en bouche longue comme un baiser de cinéma, une texture souple et soyeuse, bref, un vin hyper chic. Un vin de grand terroir. D'après Cyrille, la qualité des raisins vient du sous sol calcaire qui retient l'eau et permet lors des étés très chauds d'atteindre tranquillement une maturité sans que la vigne ne souffre. Ça et un certaine "touche" non ?

Les Bongiraud se plaisent à faire revivre ces terroirs d'exception en achetant les raisins aux cultivateurs locaux, un moyen de préserver leur savoir faire.

Les vins de la Fancuska Vinarija, des grands vins de grand terroir à Rogljevo en Serbie

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 22:51

Je dois l'avouer, j'ai une aversion pour les vins du nouveau Monde. Souvent trop "techno". Mais un vin chilien à la Dive Bouteille, obligatoirement cela attire. Louis Antoine Luyt élevé à l'école Lapierre s'installe avec son cousin en 2006 dans la vallée du Maule au Chili, à Cauquenes dans le centre du pays. Il achète des raisins à ses voisins et vinifie en nature pour son domaine Le Clos Ouvert.

En février 2010 un terrible terremoto d'une puissance de 8,8 sur l'échelle de Richter endommage gravement son outil de travail.

A force de boulot et malgré 75% de la production perdue, Louis-Antoine, têtu comme un malouin, sauve son Domaine. Vous voulez l'aider : achetez et buvez ses quilles.

Ce soir j'ouvre un Carignan Empedrado, un carignan franc de pied très différent de ce que l'on connait du Languedoc, il faut imaginer un carignan qui pinoterait.

 

Ca gazouille, c'est frais, c'est gourmand. Le coefficient de picolabilité atteint un 8,8 sur l'échelle ouverte de Rico.

 

L'épaulé-jeté, le geste qui sauve les vignerons

Plus que jamais apprenez le geste qui sauve un vigneron, buvez les quilles de Louis Antoine, car un gars qui écrit "boisson Collective de luxe" sur ces bouchons ne peut être qu'un vigneron à découvrir.

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 20:43

.... restons-y !

 

On retrouve Joan Ramon à la Dive Bouteille. Un collègue catalan, également "tarragones", est installé à côté de lui : Laureano Serres du Celler Mendall. Bon, comme depuis trois ans la Dive c'est un peu GlouGlou mais GlaGla, on passera rapidement sur les rouges de Laureano, quoi qu'un "garnacha del pais" (grenache locale ?) ait attiré notre attention. Le rouge était dense et gourmand, sur le fruit et un poil sauvage comme on les aime. Mais ce qui nous a vraiment éclaté, c'est son blanc "Terme de Guiu", du nom de la parcelle en Terra Alta. Vous connaissez notre attirance pour les maccabeu, et bien en voilà, et du pas comme chez nous. Vignes de 25 ans avec des rendements de 45 hl/ha (on trouve souvent en France des vignes plus âgées avec des rendements inférieurs concentrant plus les vins), fermentation de 15 jours, pas de filtration, le vin est trouble, frais (6° dans les souterrains de Brézé) et frais (sensation). Légèrement oxydatif, le fruit est sain et bien présent. Le vin est original, rien de comparable en maccabeu de Catalogne nord et c'est aussi ce qui nous plait, découvrir de nouveaux gouts. Les deux catalans sont distribués par Thierry Puzelat. On pense tout de suite à ce que donnerait un accord bi-latéral Loire/Tarragona au Baratin de Raquel : apéro avec El Bassot de J.R Escoda, Calamars de Cantabrie avec le Maccabeu de Laureano et ris de veau avec un Cheverny de Puzelat.

Olivier Rivière, l'Hidalgo bourguignon installé en Rioja et en Arlanza est posté à la suite des Catalans. Cela fait longtemps que l'on apprécie à peu près tout ce qu'il produit, et même plus. Tout cela pour dire que l'on n'est absolument pas objectifs lorsque l'on parle de ses vins.

On regoute tout pour se faire plaisir : Rayos Uva 2010, sur des rails après une petite phase bousculée à l'automne. Genko. Puis les blancs d'Olivier, toujours très purs et très élégants dans l'esprit des grands Bourgognes : Jequitiba et l'immense Basquevanas (toute petite production), quasi introuvable sur Paris.

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 23:00

Carmen va devoir repartir en Espagne, alors nous tentons une ultime requête en guise de baroud d'honneur gastronomique :

"Tu nous ferais pas une Olleta samedi ?"

Allez, c'est parti ! Un tour au marché pour trouver les composants de ce ragoût de légumes des terres levantines qui tire son nom de la "marmite" (olleta) dans laquelle on la prépare. Pommes de terre, navet, blettes, cardes, carottes, coriandre, lentilles, un morceau de lard. Un peu de safran et du pimenton (genre de paprika espagnol de la région de Badajoz en Extrémadure) pour finir. C'est de la cuisine rustique et savoureuse, les légumes étant à mon avis les ingrédients avec la plus grande variété de goûts et de saveurs qui soient.

  Puchero-11 3135

C'est à tomber par terre et tout à fait adéquat en ce pluvieux samedi de décembre. Le genre de plat que l'on pourrait manger chez Giovanni dans la minuscule cuisine de Rino. Et comme je pense Rino, je pense Italie, je sors un vin de la Fattoria di Caspri en Toscane. Le domaine tire son nom du Général Romain Aelianus Casperius qui en fit sa résidence il y a deux mille ans. La cuvée Ciliegiolo 2010 - du nom du cépage autochtone qui la compose - fraiche, gourmande et un peu sauvage est tout à fait dans l'esprit de l'Olleta. La quille ne résistera pas au deuxième service d'Olleta.


Puchero-11 3138

 

Rino

46 Rue Trousseau  75011 Paris

01 48 06 95 85

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 09:07

vdv-logoLes Vendredis du Vin #39 s'ouvre sous la présidence de Jacques Berthomeau. Une thématique de séduction : le vin qui aimait les femmes.


 "Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie" Charles Denner dans "l'homme qui aimait les femmes" de François Truffaut.


 

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Celui dont je suis la chose est d'une lignée noble : d'abord Duc de Bourgogne avant d'être Grand d'Espagne.

Il a conquis ses terres de Cardenas un peu par hasard, beaucoup par intuition : "quand je suis arrivé la première fois sur ces parcelles, j'ai su que cela allait être bon".

La rivière Oja, affluent de l'Ebre qui traverse le nord de l'Espagne donne son nom à ma région : La Rioja.

Prémonitoire de s'installer là quand on se nomme soit même Rivière ? Peut-être, mais je crois plutot à une histoire de rencontre, déjà une histoire d'amour. Pour rester près de sa Dulcinea, Don Olivier de la Rioja s'installe ici.

Petit passage chez Telmo Rodriguez pour mieux comprendre la Rioja.

Je suis né de vieilles vignes de Viura, le nom du Maccabeu par chez nous. Le passé bourguignon d'Olivier me confère une ténacité (certains appelle cela la capacité de garde), et il en faut parfois pour aimer les femmes.

Ce que j'aime par dessus tout c'est séduire, et j'ai été pensé en ce sens. Je suis frais, et sincère. Je ne me laisse pas saisir de suite, il faut un peu me suivre. J'attire l'attention immédiatement, mais si on prend son temps, je suis bien plus dense que ce premier contact.

J'aime les femmes car elles ne se sentent pas obligées de pérorer sur mes arômes, ma couleur ou que sais-je encore.

Elles me prennent comme je suis et quelquefois m'aiment pour ce que je suis.

J'aime les femmes parce qu'en matière de vin elles n'ont pas d'à priori.

 

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Elles sont curieuses et  n'hésitent pas à me choisir sur les cartes de restaurants bien qu'étant un blanc d'Espagne fabriqué par un bourguignon. Là ou un homme aurait de la méfiance, les femmes pensent voyages et commencent à partir.

J'aime les femmes quand elles me boivent et deviennent joyeuses. J'aime les entendre rire et je m'enorgueilli de penser  que c'est peut-être grâce à moi.

Alors je me dois d'être à la hauteur. Je dois être au moins aussi élégant qu'elles pour que notre rencontre soit belle.

La rencontre est souvent brève, une paire d'heures, quelquefois prolongée par l'ouverture d'une seconde salve.

Mais jamais rien de furtif, rien en catimini. Tout est vécu à fond, sans concession, pleinement.

Quelquefois notre rencontre peut prendre des allures plus légères. Un simple sourire comme dans les passantes de Brassens et ce signe me réjouit.

J'aime les femmes pour leur délicatesse, car elles boivent mais ne se saoulent jamais.

J'aime les femmes car quand elles m'apprécient elles n'ont plus aucun sens de l'objectivité.

J'aime les femmes parce que Olivier Rivière m'a pensé comme cela. Il m'a donné le nom de Jequitiba, un arbre de la forêt brésilienne à la lente maturation et qui se couvre de fleurs blanches à chaque printemps.

 

En buvant ses vins, on sait qu'Olivier Rivière aime les femmes.

Il a fait de moi un grand blanc d'Espagne, pour votre plaisir.

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 08:57

J'ai encore perdu mes lunettes de soleil. Ici, dans le sud de l'Espagne avec une luminosité si forte, point de salut sans protection pour les yeux.

Donc, à peine arrivé, je pars dans le centre ville pour me fournir.

Et là, surprise, dans la rue derrière l'église, une cave à vins : In Vino Veritas !

 

Automne 2632

Je rentre, l'endroit est frais et tranche avec les 35°C en extérieur. Des casiers en bois dans un espace très aéré et haut de plafond. Une seconde salle avec une table pour des dégustations ou des cours d'œnologie, musique classique choisie pour sa discrétion chic. On se sent bien.

Yvonne tient le lieu. Ne vous méprenez pas, Yvonne est espagnole et sommelière. Je la soupçonne de coquetterie sur la francisation de son prénom, mais peu importe, Yvonne est passionnée.

Un bon quart de ce qui est proposé est "ecológico", ce que l'on appellerait "naturel" chez nous. Quelques quilles issues de grosses armada comme Nekeas, mais le choix des vins est plutot offensif pour une cave qui a ouvert il y a 3 mois et qui est entourée d'un public "traditionnel".

Après avoir échangé sur le vin, Yvonne me fait gouter des albariños de Galice, en appellation Rias Baixas.

Pour ceux qui ne connaissent pas la Galice, ce sont des terres celtes dans le nord de l'Espagne, des paysages de Bretagne, connus pour les grandes entrées de mer à l'intérieur des terres. C'est magnifique et tellement différent des sempiternelles images des côtes méditerranéennes.

 

Automne 2605

Les albariños en Galice donnent des blancs vifs, floraux et salins. C'est joueur et sapide. La Cuvée Elas 2009, pas totalement nature, mais très propre, en est l'exemple parfait.

4,5€ en cave, je pars avec une caisse de 6 que l'on boira quelques jours plus tard lors d'un pique-nique nocturne sur la plage, un soir ou Natalía nous entraina voir la montée de la pleine lune au dessus de la mer.

 

Automne 1336

 

Dans le calendrier biodynamique, il faudra penser à noter que les albariños goutent très bien les soirs de pleine lune.

 

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