750 grammes
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 21:18

 

Vin et technologie, ça vous rapelle quelque chose ?
Protégez nous du mal !
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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 22:44

Bientôt ici un compte-rendu d'un dimanche de fous à Brézé pour la 12ème Dive Bouteille.

Finalement le compte rendu est là !

 

Screenshot 1"Apprenez le geste qui sauve les vignerons"

 

 

 

Janvier-11 1489

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 21:22

Didier est des Pyrénées Orientales, et il aime bien les cols, les côtes et les vins de sa région. Samedi soir, histoire de parfaire notre culture des vins du Roussillon, nous avons ouvert une quille de Soif Du Mal du Domaine des Foulards Rouges. Son auteur, Jean-François Nicq, avait réussi à amener une cave coopérative au "nature", - les vignerons d'Estézargues dans le Gard - , qui suivent toujours la voie tracée par Jean-François Nicq.

Lui s'est installé dans le Roussillon (en 2002), à Montesquieu des Albères. Il a eu des coups de mains des copains au début, dont Axel Pruffer du Temps de Cerises. Je connaissais les Glaneuses (des grenaches charnus) goutée au Chateaubriand et Frida (fruits rouges, frais et complexe) bue chez Raquel au Baratin.

La Soif du Mal est une mise de printemps sur une majorité de syrah généreuses, mais fermes. L'ensemble de ce vin de soif est sur les fruits noirs, frais, juteux, avec un léger perlant qui disparaitra mais est en fait très agréable et rajoute du peps a ce vin déjà bien vivant.

Un petit côté bonbon nous laisse supposer une macération carbonique.

 

Janvier-11 1471

 

Bref, un verre appelle l'autre, et une bouteille appelle l'autre. Impossible de se trouver en mal de soif avec de tels flacons !

Un seul défaut, on se trouve vite à court ! Mais que fait Orson Welles ? A quand un "Touch of evil #2" ?

 

Pour l'heure  et pour rester dans le coin, ce fut un Clot De L'Oum 03 d'Eric Monné...

 

Janvier-11 1472

 

* : titre original du film sorti en 1958 sous le titre français "La Soif du Mal"

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 13:04

A un jet de pierre de l'Espagne, existe une appellation mal connue et mal goûté à Paris : Jurançon.

AOC depuis 1936, le Jurançon connaissait pourtant déjà le succès sous Henri IV.

Coincé entre les deux vallées des gaves d'Oloron et d'Ossau, le CLOS BENGUERE mené par Thierry Bousquet va prochainement fêter ses quatre siècles d'existence. Les 4,5 ha de vignes d’un seul tenant, sont plantées (quelquefois sur des fortes pentes) avec du petit-manseng, du gros-manseng et du camaralet.

Mais seul le petit manseng (de plus de 100 ans d'age) entre dans le "Chêne Couché". Vendanges manuelles, plusieurs tris. Environ 80 grammes de résiduel. C'est un vin où explosent les arômes de fruits exotiques, de fruits confits jamais empatants. Une finale très fraîche et un peu sur la menthe donne une envie immédiate d'y revenir.

C'était déjà très bien en face du Roquefort, mais ce fut parfait avec les pennes aux Saint-Jacques de ce vendredi soir.

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Les amateurs de bons produits ne passeront pas par la région sans gouter un autre produit d'exception local : la pêche Roussanne de Monein.

Nous avions comme liquoreux un joli Sauternes, "les Remparts de Bastor", qui va être remplacé par le Chêne Couché dès février, ce qui réjouit Dominic, fan de Jurançon de longue date.

Jurançon est une appellation à (re) découvrir et Thierry Bousquet est un vigneron engagé et passionné qui mérite le plus grand intérêt des amateurs de bonnes quilles.

Les vins de Thierry Bousquet sont en vente sur le site du Domaine à des tarifs équivalents à ceux des cavistes, pour ceux dont le caviste préféré n'a pas encore référencé les vins du Clos Benguere.

Si vous passez par Bayonne, faites donc une visite au Caveau des Augustins, caveau musical dont s'occupe Kevin, plus de 150 références des merveilleux vins que déniche Kevin sont à la carte.

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 08:55

Depuis que nos commandes de Rayos Uva partaient de Paris par pigeon voyageur, et mettaient donc plusieurs semaines à arriver à Bayonne, nous avions décidé d'être en contact direct avec l'importateur d'Olivier Rivière (cf. Don Olivier de la Mancha), Kevin du Sang des Vignes.

Cela fait bien maintenant deux ans que l'on communiquait par téléphone, mais on ne s'était jamais rencontré "in vivo". C'est chose faite ! Et quelle rencontre !

Nous en avons bien sur profité pour goûter 5 ou 6 quilles que Kevin avait ramenées. Plutôt branché vins d'Espagne (et spécialiste même, bien que sa modestie s'en défende), il  propose à la vente les vins que l'on ne peut pas, où, difficilement trouver en France, laissant de côté les Grands d'Espagne déjà bien représentés et les grosses machines ayant souvent peu d'intérêt.

Après quelques blancs (Gaba do Xil en appellation Valdeoras et Basa en Rueda) d'excellente facture de Telmo Rodriguez, nous sommes tombés amoureux d'un Priorat (Catalogne) de Meritxell Pallejà, le NITA 2009.

Janvier-11 1458

Cette jeune vigneronne passée par la Napa Valley et la Bourgogne vinifie sur le domaine familial depuis 2004.

Biodynamique, aussi bien à la vigne que pour la dégustation -elle préconise d'ouvrir ses quilles les jours "fleurs" ou "fruits", le vin goûtera mieux-, son NITA est produit à base d'une grosse majorité de grenache et carignan, et dans une très moindre proportion de cabernet sauvignon et syrah.

Jolie étiquette.

Comme tous les vins faits par des femmes, il y a une sensibilité au niveau de la texture. Extrêmement soyeuse.

Le vin est profond, structuré, sur de jolis fruits bien murs mais jamais lourds, des tanins bien fondus, pas de sensations de boisé (rare en Espagne !). L'équilibre général fait que l'on ne sent absolument pas les 14°, il coule tout seul. Il cache une certaine complexité, et le vin ne cessera d'évoluer pendant l'assiette de fromage de chez Alleosse que nous grignoterons.

Il y décidément quelque chose qui bouge en Espagne chez les jeunes vigneron(ne)s.

 

 

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 13:23

"Dans un village de la Manche dont je ne me soucie guère de me rappeler le nom, vivait il n'y a pas longtemps un de ces gentilshommes....". Ainsi commence le Don Quichotte de Cervantes. Mais on pourrait très bien parler d'Olivier Rivière si tant est que l'on accepte de se déplacer plus au nord de la Mancha, en Rioja.

Après s'être formé en Marmandais et en Bourgogne, Olivier Rivière a cherché à s'installer dans le sud, comme son poto Maxime Magnon. Et puis de recherche de vigne en rencontre amoureuse, il est parti plus sud, en Rioja. Un passage chez Telmo Rodriguez pour une petite mise au point de ce qui se passe par là, et hop, il se jette ... aux vins de La Rioja en achetant des raisins bios qu'il vinifie avec une rare élégance.

Depuis peu propriétaire d'un terroir d'exception qu'il a su dénicher dans l'appellation Arlanza (Vasquebana, Alto redondo), il y vinifie des vins racés et purs, des "Grands d'Espagne".

 

Rayos

 

Mais revenons au Rayos Uva. Je le dis franco, c'est mon vin de table, mon vin de soif, mon vin de tous les jours, et c'est toujours un plaisir de retrouver ce "viejo amigo", fidèle.

Il est discret mais il sait donner du relief aux frichtis de coins de table. Sa nature soyeuse lui permet de s'adapter casiment à toutes les situations. Disponible, il est présent dès qu'on le sollicite, mais va aussi s'enrichir en prenant l'air. Ses fruits murs, ses tanins fondus et ses arômes racés lui confère un certain "chic nonchalant", comme son vinificateur.

 

A l'image de  Sancho Panza, il est bien plus fin que le côté simple et rustique qui le qualifie au début du roman.

 

¡ Salud Don Olivier de la Rioja !

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 07:43

Chateau de Cazeneuve en 2 temps :

Vendredi dernier, Fred Jeanjean de la Cave des Arceaux à Montpellier, notre marchand de plaisir préféré, nous rend une petite visite. Fred, amoureux de sa région et de ses vins a surement le plus joli catalogue de quilles du Languedoc que l'on puisse voir à Paris. Passer un moment avec Fred, c'est toujours passer un bon moment.

Il nous a amenés un Pic Saint Loup* du Chateau de Cazeneuve, la cuvée Roc de Mates de 2005.

Rien qu'en le versant dans le verre, ça donne envie. On comprend l'expression "Sang de la Terre". C'est sombre et dense, avec de la profondeur. Un passage rapide par le nez revèle de l'élégance. On n'en peut plus d'attendre, le verre se porte à la bouche. Humm ! Quelle syrah ! Des arômes racés qui font jouer le Roc des Mates dans la même catégorie que les grands vins du Rhone. C'est bien mur mais pas surmuri, il y a de la fraicheur, l'élevage est complètement fondu et est au service de l'ensemble. Les 15° ne se voient que sur l'étiquette, ca coule tout seul. André Leenhardt privilégie la récolte manuelle et un rendement modérée de 30 hl/ha.


On avine nos verres et on goute ensuite la cuvée Silice des Eminades 2009 dont on a déjà parlé. Toujours aussi bon, mais maintenant c'est filtré.

 

Ici la cuvée Les Calcaires 06, bue avec Didier samedi soir

Calcaires

Fred file car il doit prendre son train, retour à Montpellier.


Avec Rico on se fait une petite assiette de fromages de chez Alleosse (Brie de Meaux, Roquefort, Comté 24 mois, Gouda 46 mois) et on redescend dans notre antre pour ....finir ce Roc des Mates.

Cela aurait été une injure à Fred de ne pas le faire


L'ami Fred n'usurpe pas le titre de marchand de plaisir qu'il met sur ses catalogues, c'est même un marchand de bonheur.

 

Je suis le vagabond, le marchand de bonheur.
Je n'ai que des chansons à mettre dans les coeurs.
Je donne à bon marché de quoi rire de tout,
De quoi rire de tout, plutôt que d'en pleurer.
Je ne demande rien pour me dédommager
Que voir sur mon chemin la joie que j'ai semée.

Les Compagnons de la chanson

 

Samedi dernier, c'est en cherchant une bouteille pour aller prendre l'apéro chez mon pote Didier qui est fan du Pic Saint Loup "Jamais Content" du Mas de Morties et alors que j'avais dans l'idée de ramener un Clot De L'Oum de la Famille Monné, à Belesta, je suis tombé dans ma cave sur ce Chateau de Cazeneuve Les Calcaires 06. Il m'en restait deux bouteilles, tout en bas d'une pile, je les avais oubliées. C'est pas bien, je sais, mais l'erreur est maintenant  à moitié réparée

Syrah, grenache, cinsault et carignan toujours sur des petits rendements. C'est un peu moins dense que le Roc des Mates mais toujours aussi racé et profond. Très souple. Peut-être plus méditerranéen que le Roc : toujours du fruit, petites baies noires, mais aussi de la guarrigue, de l'olive noire et de la minéralité et de la fraicheur.

Enthousiasmant ! Ca fait causer !

Pas mal du tout avec les "pates à tartiner" (préparation pour sandwiches) de la conserverie de la Belle-Iloise à Quiberon.


Un site d'Epicurien que j'aime beaucoup visiter -du Morgon dans les veines- à un concept du "petit luxe anti crise", en gros, un produit petit prix mais maxi plaisir. Et bien moi, mon petit luxe anti-crise de ce week-end a été une boite de Sardines, huile d'olive citron, pêche 2006 de la Belle Iloise avec un sauvignon de Touraine.

Alain, grand fan de sardines à l'huile, plus porté sur les sardines Rödel, m'avait expliqué la façon de les confire. Il faut les garder au moins quatre ans, et faire faire un demi tour aux boites tous les 3 mois. C'est ce que je fais depuis dix ans et c'est juste super bon !

C'est Maxime, un buveur de Dry Martini du China-Club qui m'avait refilé l'adresse de la Belle-Iloise. Depuis 10 ans je leur passe une commande annuelle, préférant la commande sur papier par courrier postal, certes un brin désuète,  à la commande par internet mise en place depuis deux ans. L'arrivée du colis est toujours un grand moment.

 

  En plus la boite est jolie**

Janvier-11 1439

 



*L’aire de production du Pic Saint-Loup regroupe, depuis 1966, treize communes.
Le vignoble couvre 1 500 hectares et est situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Montpellier (in site Ch. Cazeneuve)

 

** La collection de boite de sardines est une ancienne pratique qui date des première conserves de sardines. Les collectionneurs -dont je ne fais pas partie- sont des clupéidophiles. Les collectionnent-ils vides ou pleines ?

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 09:52

Jeudi midi, nous déjeunions au Fumoir avec Jean-François d'Amis Coteaux, ce qui nous a permis de goûter le Morgon Cote de Py 2009 de Foillard avant son arrivée officielle sur la carte des vins. C'est vraiment grandissime le gamay quand ce sont des artisans comme Foillard qui s'en occupe. Mais là n'est pas l'objet de ce billet.

 

En partant Jean-François nous a laissé une bouteille de Fragile 09 du Domaine de la Grange aux Belles en Anjou. Je l'ai ouverte hier soir. J'ai eu du mal à suivre la prescription de Jean-François qui était d'attendre dix minutes avant de commencer à boire. Pourtant bien que le premier verre fut agréable, le troisième fut d'une telle générosité que j'ai presque regretté de ne pas avoir su patienter.

Un joli chenin sec, capricieux au début, puis généreux, très droit, sensible, du fruit mais élégant. Comme tout les chenins travaillés avec attention et passion c'est explosif arômatiquement, porté par une jolie fraîcheur mentholée (presque estragon très frais). Un petit élevage en barrique vient parfaire l'ensemble. C'est vivant, c'est grand !

fragile

 

Nous avions goûté "53" l'an passé, un Cabernet franc planté en 1953 qui nous avait beaucoup plu. Après la Dive, Murs-Erigné sera notre prochaine destination pour rendre une petite visite à Julien Brestau et Marc Houtin qui suivent avec bonheur leur petit bonhomme de chenin

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 21:35

Que l'on se le dise !

 

http://www.diveb.blogspot.com/

 

Dive+2011-p.1+copie

Dive+2011-p.4

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 14:29

Il était bien 13h30 quand les derniers sont arrivés. Nous avions résisté jusque là, occupés à préparer le déjeuner de ce 1er janvier (rôti de veau basse température, carottes jaunes et topinambours rôtis).

Il était grand temps de déboucher "la Peur du Rouge" dénichée à la Cave des Papilles.

Comment mieux commencer l'année ?

Cette Peur du Rouge, - un blanc joliment fruité et sans soufre -,  gazouille, nous dessoiffe sans esbrouffe, elle nous met en appétit, nous donne envie d'ouvrir sa jumelle, c'est purement trouble et c'est évidemment radical.

C'est une bouteille à déclarer d'urgence d'utilité publique tant elle serait parfaite pour convertir les revêches aux vins "natures".

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Axel Prüfer, né en ex RDA, a migré dans le nord de l'Hérault, au domaine Du Temps des Cerises pour nous pondre -entre autres- cette petite bombe de cuvée jubilatoire.

L'antithése du marigot des Margaux et autres jus de bois maquillé, la synthèse de ce que l'on aime.

Danke Herr Axel y Viva Zapata !

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